Clémentine Vergnolle, restauratrice à L’Auberge de la Grande Ferme de Saint-André-d’Embrun
Dites-nous un peu, qui êtes-vous et d’où venez – vous ?
Je suis Clémentine Vergnolle, restauratrice à l’Auberge de la Grande Ferme. J’ai grandi dans l’Embrunais, à Saint-André-d’Embrun précisément, dans l’auberge de mes parents. J’ai donc toujours connu la vie d’un restaurant : les odeurs, les goûts, les bruits, l’investissement que cela demande, l’accueil des clients… Pas vraiment destinée à prendre la suite de l’entreprise, j’ai quitté la région après le lycée pour quelques années afin de découvrir la vie citadine et faire semblant d’étudier. Puis l’idée m’est venue petit à petit d’intégrer une formation professionnelle. Je suis revenue au bercail depuis 9 ans maintenant pour reprendre l’affaire familiale et depuis 5 ans mon compagnon Simon m’a rejoint dans l’aventure, c’est plus sympa à 2 !
Pourquoi avoir choisi Serre-Ponçon pour exercer votre activité de restauratrice ?
Retour aux sources et envie de perpétuer le beau travail déjà accompli, évidemment. Mais la qualité de vie de la région n’est pas non plus à mettre de côté : climat, nature, sport, vie sociale, associative et culturelle, choix croissants de producteurs locaux de qualité… il ne manque tout de même pas grand-chose pour qualifier ce lieu de paradisiaque.
Comment est élaborée votre carte ?
Je me base quasi uniquement sur ce que la saison, les producteurs locaux, parfois le potager et puis surtout le porte-monnaie peuvent me proposer. Ensuite je vais piocher dans mes souvenirs culinaires plaisants : je pense aux plats de mes grands-parents, aux multitudes expériences gustatives proposées par mon père (qui est un vrai maitre en cuisine), aux voyages que j’ai fait (Allemagne, Italie, Espagne, Maroc, Côte d’Ivoire, Bretagne…), aux mets que j’ai dégustés dans d’autres restaurants, je vais chercher des idées dans des magazines, des recettes sur internet et puis je fais un mix de tout ça !
Comment décririez-vous votre cuisine ?
C’est une cuisine simple, généreuse et je l’espère rassurante. Elle est 100% maison et à base de produits frais, j’utilise beaucoup de légumes, d’herbes fraiches et issues de cueillette sauvage. J’essaye d’évoluer et de m’adapter aux nouvelles exigences écologiques et sanitaires (moins de viande, moins de crème, huiles de qualité, cuisson douce…). Ma devise de restauratrice : « ce qui est bon à manger, doit aussi être bon à penser ! »